Des solutions innovantes pour adapter les espaces publics à tout le public

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L’accessibilité des espaces publics et de la voirie a fait l’objet d’une loi en 1975 et a fait l’objet de réalisations en 2005. Vers 2007, les agglomérations urbaines et la circulation publique ont connu de nouveaux agencements et des travaux sanitaires, en plomberie et en électricité, pour adapter les voies, les cheminements et les mobiliers urbains, à une large accessibilité en faveur des citoyens de tous âges, et pour une plus grande autonomie des personnes à mobilités réduite.

Les prescriptions techniques relatives aux voies et cheminements

Les pentes de franchissement de dénivellation ne doivent pas dépasser les 5%, sinon un palier de repos est nécessaire. De plus, les paliers de repos horizontaux doivent présenter un espace de 1,20 mètre par 1,40 mètre. Par ailleurs, les ressauts sur les cheminements et le droit de passages des piétons, doivent comprendre des bords ou des chanfreins. Les escaliers doivent comporter une hauteur comprise entre 1,20 mètre sans mur sur les côtés, et 1,40 mètre entre deux murs. Quand aux mains courantes, elles sont obligatoires pour plus de trois marches, selon le type de construction. Enfin, les éclairages sont nécessaires pour repérer les cheminements et les endroits difficiles.

L’accessibilité des passages piétons et des stationnements

Pour les passages piétons, un accès horizontal de 0,80 mètre au minimum est à respecter ainsi qu’une bande d’éveil de vigilance pour les malvoyants. Le stationnement réservé inclut une pente et un dévers transversal. Les emplacements pour véhicule de transport collectif doivent posséder une hauteur conforme à celle des voitures de transport. Un cheminement d’accès à l’aire d’attente de voyageurs pour un passage de 0,90 mètre est obligatoire. Enfin, les lignes de transport et leur destination sont identifiées à chaque arrêt desservi.

L’agencement des mobiliers urbains

Les bornes et poteaux urbains des cheminements doivent comprendre une partie contrastée sur le support et pouvant atteindre le tiers de la largeur. Chaque mobilier urbain sur poteau ou sur pied, doit comprendre un élément bas. Quand aux obstacles, en porte-à-faux, ils incluent un passage, hormis la hauteur de 2,20 mètres et doivent être constitués par un élément bas. Quand au cheminement piéton, un passage pour fauteuil roulant de 0,80 mètre par 1,30 mètre doit être aménagé. Les postes d’appel d’urgence disposent du matériel indispensable pour que le retour d’information soit accessible à une personne handicapée. Différents travaux d'adaptation et d'accessibilité des PMR doivent être faits selon des mesures bien déterminées. En savoir plus sur http://batiment-construction-renovation.fr/. Enfin, les contrastes visuels sont visibles soit entre l’objet et son support ou son arrière-plan, ou entre les deux parties de l’objet. Les niveaux de contraste doivent être suffisamment visibles, en luminance ou en couleur, pour tout ce qui concerne les équipements et mobiliers urbains.